Wikipédia selon Le Monde du 13 janvier

Peut-on vraiment faire confiance à Wikipédia ?

Un million d’internautes ont donné 20 millions de dollars pour financer l’encyclopédie collaborative en ligne. Mais cette gigantesque bibliothèque reste sous le feu des critiques

L’encyclopédie gratuite en ligne est consultée chaque mois par 450 millions de personnes. Wikipédia est ainsi le cinquième site Internet le plus visité au monde. Mais contrairement aux Google, Yahoo!, YouTube et Facebook qu’il côtoie, il reste géré par une fondation sans but lucratif. La campagne annuelle de levée de fonds vient de se terminer sur le record de 20 millions de dollars (15,3 millions d’euros) donnés par un million de particuliers. Malgré un manque de fiabilité et certaines tentatives de manipulation, ce livre partagé, ouvert et vivant progresse. Des universitaires notent désormais leurs élèves en fonction de leurs contributions à Wikipédia, et la Bibliothèque nationale de France travaille avec. Le débat sur ce bazar libertaire n’est pas clos. © Le Monde.  Version électronique.

Un instant j’ai pensé que Le Monde allait bouder Wikipédia et allait nous prevenir  contre les dangers de la désinformation.

Heureusement, je me suis trompé d’idée et il n’est est rien. Le Monde reste Le Monde, il faut l’en féliciter, de son sérieux.

En effet, Wikipédia est désormais  -et depuis bien longtemps déjà- un outil extraordinaire qui, malgré ses inconvénients, offre des avantages culturels considérables.

Et ça me fait plaisir de lire que le monde universitaire encourage la création de la culture sur Wikipédia. C’est ce qui lui rendra ses lettres de noblesse.

Il faut bien croire qu’Universalis et Britannica  continuent à être les grandes encyclopédies de référence, mais c’est la référence du XXe siècle et jusqu’au premier quart du XXIe, peut-être.
Wikipédia a le XXIe siècle entier devant elle !  Et dans un monde de plus en plus globalisé, elle a tous les atouts pour l’emporter sur ses concurrentes. On verra bien des choses encore dans les années à venir.

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